Les frais souvent oubliés lors d’un achat immobilier
Lors d’un achat immobilier, il est important d’avoir toutes les cartes en main pour prendre une décision. Les frais représentent une somme significative qui s’inclut dans le prix de vente d’un bien. Des charges de copropriété aux frais d’agence, ils restent souvent incompressibles. Attention à ne pas en faire les frais !
Les frais de notaire ou charges notariales
Rassurez-vous, contrairement à ce que sa terminologie le laisse penser, cette forte somme est essentiellement composée de droits que le notaire perçoit pour le compte de l’État. Ils sont à la charge de l’acheteur. À l’exception des honoraires du notaire, dont il peut décider de renoncer, ils sont obligatoires et non négociables. Sachez que plus le prix d’achat est bas et plus le montant de ces frais est élevé et plus le prix d’achat est élevé et plus ils sont faibles. Il faut savoir que l’achat d’équipements (cuisines équipées, salles de bain, etc.) en plus du logement permet d’obtenir une réduction de ces frais.
Les frais d’agence
Il s’agit du règlement (en général par l’acheteur) de la prestation de l’agence immobilière qui met en relation les deux parties. Son règlement se déroule lors de la signature du contrat de vente. L’agence fixe librement son prix entre 3 et 6 % du montant total de la vente. Plus le bien est important et plus ce pourcentage diminue.
Le crédit immobilier
Sauf si vous pouvez régler directement la totalité de la somme, vous allez souscrire un crédit bancaire. La banque va prendre en charge votre achat et vous allez le rembourser chaque mois. Un pourcentage, les intérêts, interviendront en début de remboursement. Il faudra aussi prévoir d’autres frais liés à ce crédit. Par exemple, si vous remboursez en anticipé, certains contrats prévoient des pénalités. Ou bien encore l’assurance de ce crédit est parfois prise en charge par certaines mutuelles. Pour réduire ce taux d’intérêt, vous pouvez charger un courtier de vous trouver la meilleure proposition bancaire. Dans le cadre d’une accession à la propriété dans l’immobilier social, pensez également au PTZ (Prêt à Taux Zéro).
Les impôts
En tant que locataire, vous connaissez déjà les impôts locaux. Durant l’année de la vente, c’est le vendeur qui devra s’acquitter de la totalité de la somme. Après un achat, la taxe foncière vient s’ajouter. Cette somme sera versée au prorata de l’occupation du logement lors de la signature chez le notaire.
Les charges de copropriété
Les charges de copropriété sont en général plus élevées pour un propriétaire que pour un locataire. Comme pour la taxe foncière, elles sont versées au prorata de l’occupation du logement. Il faut savoir qu’une fois que le vendeur a quitté les lieux, le nouveau propriétaire est le seul redevable auprès du syndic de copropriété. Si celui-ci lui réclame des fonds supplémentaires ou au contraire lui rembourse une somme, il est le seul à en bénéficier.
Les travaux dans l’immeuble
Sachez qu’après votre achat, si votre conseil syndical vote des travaux, comme une rénovation de façade ou la pose de caméras de surveillance, elles seront à votre charge. Cependant, si ces travaux ont été votés par le vendeur, vous n’avez pas à les régler. En outre, si une assemblée générale se déroule entre la signature du compromis de vente et l’acte d’achat, le vendeur peut inviter l’acheteur à venir voter à sa place. Ainsi, les frais votés resteront à la charge de l’acheteur.